Aung San Suu Kyi – Figure forte de la Birmanie

Aung san suu kyi fighting for Birmanie Democracy

Aung San Suu Kyi – Figure forte de la Birmanie

Quand Aung San Suu Kyi décida de voyager en Birmanie en 1988, dans son pays d’origine, elle pensait ne rester que 2 semaines, puis retourner sagement à Londres retrouver son mari et ses 2 fils. Elle ne s’imaginait pas alors devenir un leader dans son pays, la gagnante d’un prix Nobel de la paix, ou un symbole international dans la lutte pour la démocratie.

Aung San (de son père) Suu (de sa grand mère) Kyi (de sa mère) est née et a été élevé en Birmanie. Son père, le Général Aung San, a aidé dans les négociations pour l’indépendance de la Birmanie face au Royaume-Unis. Il fût assassiné alors que Su avait 2 ans seulement. Et il devint un héros national. Depuis son plus jeune âge, Suu a toujours cru qu’il était inscrit dans sa destinée, qu’un jour elle finirait le travail que son père avait commencé.

Suu quitta la Birmanie alors qu’elle n’était qu’une adolescente afin d’étudier en Inde, aux USA, et en Angleterre. C’est dans ce dernier pays qu’elle rencontra son mari, Michael. Ils commencèrent à fonder une famille à Londres, mais Suu avait toujours été claire sur une chose : s’il y avait une quelconque raison pour elle de retourner aider son pays bien aimé, elle n’hésiterait pas.

En 1988, Suu rentre en Birmanie pour prendre soin de sa mère malade. Le pays est alors en plein chaos. Depuis la mort du père de Suu, la Birmanie est gouverné par une dictature militaire. Le Général qui était au pouvoir vient de démissionner, c’est pourquoi les étudiants, les travailleurs et même les moines, descendent dans la rue afin de réclamer du changement. La répression est terrible, la police blesse beaucoup de manifestants. Suu voit alors le besoin du peuple Birman pour un guide et un leader.

Le 26 août 1988, elle donne un discours devant un demi million de personnes. Des gens sont venu de tous les coins du pays pour entendre la fille du feu héros exiger une démocratie pour la Birmanie. Elle dit notamment « Je ne pouvais, étant la fille de mon père, rester indifférente à tout ce que se passait ».

Le moment de Suu était donc venu. Elle aida à construire un nouveau partie politique et elle traversa tout le pays afin de rallier des militants en faveur de la démocratie. En 1989, 1 an après son retour, Suu fut arrêté et emprisonnée dans sa propre maison. Les gardes armés étaient présents jour et nuit, et aucuns visiteurs n’étaient autorisés – y compris sa propre famille. Elle resta dans cette prison pendant 15 ans, privée de voir ses fils ou son mari – même quand elle était mourante d’un cancer.

Suu passa ces années à méditer, étudier le Bouddhisme, faire de la couture et du sport. Elle se refusa d’abandonner. Quand elle était autorisée à marcher autour des murs de sa maison, elle montait dessus et donnait des discours à la foule, ne cessant jamais de réclamer la paix et la démocratie.

Suu fût finalement relâchée pour de bon en 2010. La Birmanie organisa des élections en 2015, et le partie de Suu gagna presque 80% des sièges du parlement. D’ailleurs, Suu elle même avait un siège à l’assemblée, mettant fin à 50 années de dictature militaire. Le calme et la paix n’est toujours pas parvenu à s’installer en Birmanie, et cela prendra encore probablement beaucoup de temps, mais l’espoir que la justice et la paix  l’emporteront est bien présent, grâce au combat de Aung San Suu Kyi.

Un film sur cette femme extraordinaire est sortie en 2011. Il se nomme « The Lady » réalisé par Luc Besson. C’est la sublime et sage Michelle Yeoh  qui joue le rôle d’Aung San Suu Kyi et David Thewlis celui de Michael Aris. Voici un lien vers la bande annonce du film :

Si vous voulez en savoir plus sur la Birmanie et sa situation politique, jetez un oeil à cet article : xxxxxxxxxxxxxxxxx où je tente d’expliquer de manière simple, une histoire complexe.

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myajamieson@live.fr

Carine est la fondatrice de Asianqueens_takeover.

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